Ce billet est spécial et me tient particulièrement à cœur, je vous y fais une confidence. En 2017, j’ai pris des kilos rapidement, en seulement quelques mois.
Voyez-vous le problème? j’ai mangé trop calorique, déséquilibré et en trop grande quantité. De quelques repas à copieux entre amis devenus quasi habituels, en plus de cela, je fus prise de pulsions, des crises de suralimentation (hyperalimentation, hyperphagie). Comme un geste mécanique involontaire, je mangeais au-delà de mes besoins pour me remplir. J’avais honte alors que je pratiquais le yoga, honte alors que je m’évertuais à évoluer vers la sagesse. J’étais coupable de me faire du mal. Quelque chose dérapait, mais pourquoi ?
Dans notre société occidentale, la suralimentation me préoccupe mais je n'irai pas approfondir ici. J’évoque la surconsommation car ces habitudes et croyances ont flouté ma prise de conscience sur mon comportement, celui de trouver refuge en mangeant sucré ( gâteaux et chocolat). Il m’a fallu des mois et des mois pour comprendre que si le sucre est addictif, c’était ma faim émotionnelle que je ne savais pas gérer autrement.
Les gens sont restés polis en disant: “t’as de la marge”. Le regard des autres ne m'a pas aidée, possible que certains souffraient des mêmes maux. Me regarder dans la glace était devenu difficile, je ne voulais plus être prise en photo. J'avais perdu l’estime de moi.
Manger pour combler un manque est une souffrance. J’ai intégré le surf dans ma vie, et le yoga est resté comme aide psychocorporelle. En partie seule, et en partie accompagnée, j’ai agi sur différents plans pour remédier à cette perturbation de conduite alimentaire : la méditation, le nidra, l’expression verbale, ma relation aux autres, réétudier la nutrition et la naturopathie.
Si cela vous affecte, je peux vous souhaiter envers vous-même, indulgence, patience, écoute, et amour !
Comme vous le voyez sur la photo de 2019, mon corps était plus rond après 9 mois de voyages autour du monde. En effet, j’ai accumulé les excuses pour manger même si mon corps n’avait pas faim ; vegan, pas cher, profiter du lieu, on le mérite, etc... La gourmandise est un péché mignon? C’est une forme de danger. En quelques semaines, j’avais déjà remarqué que j’avais grossi et que mon jean avait du mal à fermer. À ce moment, j’étais mi-inquiète, mi-amusée.
Vient le jour où l’on prend conscience qu’une limite est dépassée.
“Les repas étaient délicieux et à volonté, il était difficile pour tous les résidents de ne pas sur-manger. Après les repas, je me sentais lourde et fatiguée. Mon ventre gonflé ne permettait pas de pratiquer correctement les exercices respiratoires ou posturaux. La joie temporaire de mes papilles, la gourmandise et ma curiosité alimentaire me faisaient défaut. Je culpabilisais de ce trop-plein de nourriture à mon détriment. J’étais désolée envers mon propre corps. Au bout de plusieurs jours, j'ai diminué mes portions même si elles restaient au-delà de mes besoins de base. “.
Un jour, alors que je faisais la posture de la pince (assise, pliée à attraper mes pieds), j’ai eu le déclic, je me suis ressaisie. Avant ma tête touchait mes genoux, et le ventre était collé à mes cuisses, mais là, je ne pouvais plus ! J’ai découvert, choquée, mon ventre anormalement gros, gonflé, mon estomac douloureux, mon ventre faisait barrière ! Les yeux humides, affligée, je me suis demandée “ qu’est-ce que je me suis fait ? J’arrête de faire mal à mon ventre, j’arrête de me faire du mal ”.
Une fois que j'avais la volonté, moteur fondamental pour calmer mes tourments émotionnels. J'ai ré-utilisé à dessein des techniques naturelles:
Le nidra
État de conscience modifié, à la source et donc proche de l’hypnose, où je peux juste être,
je goûte à la légèreté. Libérée du stress où je ne perçois plus le temps, détendue comme je l’ai rarement connue grâce à ce voyage singulier du nidra, je me reprogramme depuis l’inconscient. Ainsi, ma ferme résolution pouvait se concrétiser dans ma vie.
L’intention et la présence d’un facilitateur jouent sur toute guérison ou mieux-être, quel qu'il soit. Mon inconscient exprime mes besoins “supérieurs”, qui me sont propres.
La méditation
Comme j’ai fait de longues méditations accompagnée, cela m’a ensuite aidée à gagner en autonomie. Fondamental, facile à mettre en place, sans matériel ou presque, je peux me reconnecter au cœur, à l’amour, à la nature. Je me sens plus entière, et en vie. C’est énorme. La sensation de plénitude régule cette faim tant émotionnelle que physique.
Suivre un accompagnement nutritionnel
J’ai consulté une nutritionniste pour apprendre dans un cadre pour régler mes ballonnements, revoir mes doses, rééquilibrer les aliments, (macronutriments), discuté du timing des repas, tout cela en continuant d’être à mon écoute, en considérant mon tempérament et mes humeurs, et en expérimentant par moi-même en puisant dans les sagesses anciennes de l'ayurveda et l’histoire de l’être humain...
S'éduquer et pratique en cuisine
Quand j’ai à nouveau cuisiné, j’ai repris la main sur ce que je donnais à mon corps. Pour compléter et puiser dans différentes visions de l’alimentation, j’ai suivi les cours Introduction to food & health , et Child nutrition & food de l’Université de Stanford. J’ai complété mon parcours avec le Diplôme universitaire Activité physique, Nutrition santé à la Sorbonne Paris. Remarque : Manger végétal, et manger bien Pour être certaine de manger végétarien sans carence, plusieurs médecins, diététiciens et nutritionnistes me l'ont confirmé, c’est adapté aux sportifs. Par la coïncidence des rencontres, et des lecture, j’ai découvert de nouveaux aliments et superaliments. J’ai découvert des yogis, penseurs, et sportifs de haut niveau qui se sentent en pleine forme en mangeant végétal/ flexitarien.
À ma manière, j’ai élaboré une nutrition intégrative, qui englobe l’être en reliant corps-esprit, j’ai dû tester des stratégies et des astuces dans mon quotidien tout en laissant place à l'intuition plutôt que l'émotion.Outre cela, je vous invite à utiliser votre potentiel créatif, et bien sûr d'ouvrir votre cœur. On ne nous apprend pas ça à l’école!
Les aliments impactent notre vitalité et nos émotions, et remarquez la réciproque... J’interagis auprès d'un public varié, des personnes en transition végétale, et des personnes avec des troubles alimentaires. Prendre soin de sa santé est essentielle, pensez à vous. Qui d'autre le fera ? Qui sait ce qui sommeille en vous ? Si cela vous concerne, vous ou l’un de vos proches, sachez que vous n’êtes pas seuls. Vous avez le choix. Vous pouvez vous libérez.
Un grand merci d’avoir lu ce témoignage.
À ceux qui veulent être accompagnés par mon approche holistique, ou poser des questions: écrivez-moi à lumenxiao@gmail.com.
À bientôt, dans un coin de paradis sur Terre !
Xiao